Autres insectes xylophages
La petite vrillette du bois
Outre le termite bois, il existe plusieurs insectes xylophages faisant porter un danger sur votre maison en mangeant le bois des structures. Parmi eux, la petite vrillette du bois est assez répandue en France et réclame le même degré de vigilance, en termes de diagnostic comme de traitement.
La petite vrillette du bois : de l’œuf à l’adulte, en passant par la larve
Selon les espèces, la vrillette femelle peut pondre jusqu’à 200 œufs en été, à l’intérieur du bois. Cette reproduction rapide symbolise en partie le danger a laissé la petite vrillette du bois se développer. Avant de devenir adulte, la petite vrillette du bois vit à l’état de larve pendant plusieurs mois. Cela peut durer de 1 à 4 ans, selon les espèces et les conditions dans lesquelles elle évolue (bois, humidité, température). Après cela, une fois adulte, la petite vrillette du bois ne vit que quelques semaines – généralement entre avril et août – car elle ne s’alimente plus.
La petite vrillette du bois : le bruit qu’elle fait
Précisions tout de suite que ce ne sont pas toutes les vrillettes du bois qui font un bruit mais une en particulier : la grosse vrillette mâle. Elle émet un bruit sec distinctif en cognant sa tête contre le bois, de façon régulière avec pour objectif d’attirer la femelle. Cela se produit pendant la période de reproduction et a donné le surnom d’horloge de la mort au mâle de la petite vrillette du bois. Une bonne nouvelle pour vous puisque cela vous donne l’occasion de découvrir sa cachette, de réaliser le danger qui pèse sur votre maison et rapidement engager un traitement.
La petite vrillette du bois : reconnaître l’adulte
La petite vrillette du bois (nom scientifique Anobium punctatum) n’est qu’un des quatre types de vrillettes. Massive, globuleuse, avec un thorax en forme de capuchon qui cache sa tête, laquelle possède des antennes avec au bout, des massues : voilà son portrait-robot.
Insecte xylophage de la famille des coléoptères, comme le scarabée, mesurant de 3 à 5 mm, la petite vrillette du bois arbore une couleur brune et perce des trous de 1 à 3 mm de diamètre pour sortir du bois. Notamment à l’aide de ses trois paires de pattes et d’une carapace qui couvre ses ailes (les élytres) et qui se relève quand elle vole. Les fameuses élytres sont disposés en rangées, striées et couvertes de points.
La petite vrillette du bois : reconnaître la larve
Pourquoi s’intéresser à la larve ? Car c’est elle qui cause les dégâts en mangeant vos bois. Et car elle ne ressemble pas du tout à l’adulte. De couleur jaune délavé, avec des poils blonds et fins, d’une forme arquée et mesurant entre 5 et 7 mm, la larve possède trois paires de pattes et deux mandibules. Et les œufs ? Ils sont très difficiles à repérer à l’œil nu puisqu’ils ne font que 0,5 mm de longueur, en forme de gland d’un blanc laiteux.
La petite vrillette du bois : où elle se cache…
C’est à l’état de larve qu’elle va manger votre bois, pour se nourrir et se développer, et s’y cacher. Vous la trouverez dans vos charpentes, poutres et meubles. Friande de bois tendre, la petite vrillette du bois aime un environnement avec 10% d’humidité et une température de 20 degrés.
… et comment identifier sa présence
Le premier signe, comme pour le termite bois, reste la sciure assez fine qui traîne dans les meubles ou près des plinthes, poutres et charpentes. Cela prouve le passage et les dégâts que la petite vrillette du bois est en train de faire à l’abri des regards.
L’autre signe sont les trous laissés lorsqu’elle sort du bois, adulte. Ces trous circulaires vont de 1 à 2 mm de diamètre et apparaissent lorsqu’elle s’envole et part à l’air libre. Il s’agit probablement du meilleur moyen de repérer sa présence dans vos maisons.
Enfin, une fois adulte, attirée par la lumière du jour, elle va souvent sur les vitres et rebords de fenêtres. Encore une fois, repérez-la et suivez-la afin de comprendre d’où elle vient. Ce qui vous mènera aux petits trous qu’elle a créés pour s’échapper, une fois adulte, après avoir mangé le bois.
La petite vrillette du bois : les dangers
Avant de détailler les dégâts engendrés, nous pouvons résumer le risque final : le danger porté à la stabilité de votre structure. En effet, après des mois à grignoter la cellulose en faisant des galeries, donc le bois de vos menuiseries, la petite vrillette du bois réussit à rendre fragiles vos :
- Charpentes ;
- Poutres ;
- Plancher ;
- Encadrement de porte…
Mais outre les structures, elle s’attaque également aux meubles, livres, cartons, tableaux, sculptures, bibliothèques… Tout ce qui est fabriqué en aubier ou un autre bois tendre l’attire. Dès que vous vous apercevez de dégâts de ce type, il est important de vite réagir et lancer un traitement. L’infestation rapide des insectes xylophages (comme pour le capricorne des maisons, le lyctus brun et le charançon du bois) réserve hélas de mauvaises surprises.
Les traitements contre la vrillette
Commençons par le cas où c’est simplement un petit objet qui est contaminé. Nous parlerons donc du congélateur qui reste une solution envisageable pour les petits objets en bois, papier ou carton. Le froid tue la petite vrillette du bois. Sinon il y a aussi le traitement par étouffement dans une housse parfaitement étanche d’où l’air a été extrait, la petite vrillette du bois meurt par manque d’oxygène.
Et s’il s’agit d’un traitement sur une grande surface (plancher, charpente), il faut alors utiliser les mêmes méthodes que pour le termite bois :
- Le sondage: pour identifier les endroits infestés ;
- Le bûchage: pour éliminer le bois endommagé et garder la partie non atteinte ;
- Le brossage et dépoussiérage: pour retirer la vermoulure dans les galeries et dégager les surfaces où les produits de traitement seront appliqués ;
- Le traitement en profondeur: avec l’injection de l’insecticide dans les trous forés ;
- L’application en surface: par pulvérisation ou application, en deux applications sur les pièces de bois qui doivent être propres.
Le capricorne des maisons
Aussi appelé Hylotrupes bajulus (ou plus communément longicorne), le capricorne des maisons inflige de sérieux dégâts à votre habitation. Il peut mettre du temps à apparaître mais est bel et ben réel avec, comme pour le termite bois et les autres insectes xylophages, des risques concrets pour la structure de votre maison. Des conséquences qui ont donné au capricorne des maisons le surnom de « cancer du bois ».
Le capricorne des maisons : son cycle de vie
A cause du fait qu’il vole très mal, cet insecte n’arrive pas à s’échapper de votre maison et reste bloqué par les tuiles. La majorité abandonne et s’accouple alors à l’intérieur de vos combles et la femelle déposera ses œufs (par grappe de 30 à 50) dans la charpente. Et plus précisément à l’endroit où ce capricorne des maisons était lui-même né. Ainsi, à l’endroit concerné, se trouveront des centaines voire des milliers d’œufs après plusieurs années, puisque plusieurs femelles capricornes s’y seront retrouvées. En effet, malgré la destruction de centaines d’œufs par d’autres insectes prédateurs comme les fourmis et araignées, il en restera une quantité importante.
Une fois né, entre une à trois semaines après l’éclosion, le capricorne des maisons vit la plus grande partie de sa vie à l’état de larve. Et la larve, pour se développer, a besoin de manger… de la cellulose. C’est donc à votre bois (souvent les résineux comme le pin et l’épicéa) qu’elle va s’attaquer, pouvant grignoter une surface équivalente d‘à la taille d’une cigarette par jour et ce pendant des années. En moyenne, le capricorne des maisons reste à l’état de larve de 3 à 5 ans, en fonction de l’environnement : chaleur, qualité nutritive du bois, humidité. D’ailleurs, plus il fait chaud, plus la larve de capricorne se sent bien !
Arrive ensuite l’étape de la nymphe, après une mue qui dure quatre à six semaines, et enfin l’état d’adulte (ou insecte parfait). Cachée sous le bois, la nymphe s’y transforme en adulte et ce dernier hiberne jusqu’au printemps suivant. Le capricorne des maisons sort alors pour se reproduire, avec une espérance de vie d’un mois. C’est à ce moment-là que vous pourrez identifier les premiers signes de sa présence grâce aux petits trous de forme ovale (diamètre de 7 à 10 mm) et à la vermoulure qui s’en écoule, laissés en sortant du bois. Malheureusement, votre charpente est alors déjà bien abîmée (comme avec le charançon du bois)
Le capricorne des maisons : taille et couleur
A l’état de larve, il mesure jusqu’à 25 mm de long et arbore une couleur blanc ivoire ; puis de 10 à 20 mm lorsqu’il est adulte, bien que la femelle soit généralement plus grande. Quant à la couleur, le capricorne adulte est brun, avec des taches noires et luisantes, affublé de poils sur sa partie avant et se déplaçant sur six pattes. Petits détails distinctifs : la couleur rouge ou bordeaux de l’extrémité de ses ailes antérieures (rigides, elles protègent les ailes postérieures), aussi appelées élytres, et ses longues antennes.
Le capricorne des maisons : se protéger
Nous entendons ici les bons moyens d’éviter l’apparition du capricorne des charpentes (son autre nom) chez vous, à titre préventif. Ce genre de techniques étant plus facile, et moins couteuse, qu’un traitement curatif à mettre en œuvre. Voici les conseils pour se protéger du capricorne des maisons :
- Un jardin bien entretenu, sans arbre malade ;
- En cas d’achat de bois de chauffage, le faire chez un professionnel qui s’engage à ce qu’il soit sans parasites ;
- Intégrer un pare-pluie (ou pare-vapeur) à votre charpente (parlez-en au couvreur lors de la construction ou rénovation)
Le capricorne des maisons : repérer sa présence
Il existe trois moyens d’identifier la présence du capricorne des maisons dans votre maison, deux indices visuels et un indice auditif :
- Un faîtage déformé : à la jonction des pans de la toiture, tout en haut, si la toiture est déformée, cela indique un signe d’affaissement du bois (charpente, poutres) ;
- Des poutres boursouflées : en vérifiant leur état, avec un tournevis par exemple, vous pouvez voir si cela provoque l’écoulement de poussières de bois ou si vous vous enfoncez facilement. Ce qui révèle la présence de galeries creusées, donc la présence du capricorne des maisons ;
- Un bruit : difficile de le décrire mais la larve émet un bruit lorsqu’elle mange la cellulose en grattant le bois avec ses mandibules. Profitez d’un moment de silence pour tendre l’oreille et écoutez.
Le capricorne des maisons : dégâts et dangers
Le capricorne apprécie les bois résineux tels que l’aubier, l’épicéa, le sapin, le mélèze, l’épinette, l’aulne… Des goûts qui le rendent dangereux car le capricorne des maisons peut donc s’attaquer aussi bien à vos solives et poutres qu’à vos meubles. Sans dramatiser les choses, lorsque l’identification du capricorne des maisons est trop tardive, les dangers et dégâts sont conséquents :
- Affaissement de la toiture ;
- Problème de stabilité des combles (solives) ;
- Effondrement du plancher.
Le capricorne des maisons : le traitement
Première chose à savoir : un traitement préventif est mis en place de façon automatique lors de la construction par le constructeur de maison individuelle. Il s’agit en effet d’une obligation légale et le traitement préventif affiche une efficacité de dix ans. La technique la plus simple consiste à placer un ruban adhésif recouvert d’un produit insecticide sur la chape, au niveau des murs périmétriques, afin de constituer une barrière de protection.
Par la suite, si la présence du capricorne des maisons est avérée chez vous, il faut réaliser ce qu’on appelle un traitement curatif. En partie semblable au traitement du termite bois, il y a deux étapes fondamentales :
- Le bûchage : les parties infestées du bois sont enlevées, celles encore saines sont brossées et dépoussiérées ;
- L’application du produit insecticide : soit par injection pour traiter le cœur du bois, soit par pulvérisation pour une grande surface ou par badigeonnage au pinceau pour une petite surface pour un traitement de l’extérieur du bois.
Le charançon du bois
De l’œuf à l’adulte, en passant par la larve, le charançon du bois est dangereux pour vos meubles bois et autres éléments. Ainsi, nous vous expliquons ici comment le reconnaître et comment le traiter, que ce soit avec un produit naturel ou insecticide.
Le charançon du bois : cycle de vie
Précisions de suite qu’il existe plusieurs espèces de charançons et que les plus résistantes d’entre elles vivent jusqu’à douze ans. Et cela dans vos meubles en bois, comme le termite bois, le capricorne des maisons, la petite vrillette du bois ou le lyctus brun.
La femelle du charançon du bois pond une trentaine d’œufs dans les fentes de bois, en déposant chaque œuf dans un trou « individuel » qu’elle a creusé. Un œuf est blanc, brillant, souple et aplati à une extrémité et éclot en seize jours. On parle ensuite de larve du charançon du bois et c’est elle que vous devez redouter : pour se nourrir, elle va creuser des tunnels dans le bois, manger la cellulose, pendant six mois à un an. Et donc abîmer vos meubles en bois, vos plinthes, vos tableaux, vos charpentes…
Enfin, à l’été, le charançon du bois passe à l’état adulte et va alors sortir afin de s’accoupler. C’est à ce moment-là que vous pourrez remarquer des petits trous dans vos meubles, là d’où se sont échappés les adultes.
Le charançon du bois : comment le reconnaître
Commençons par l’individu que vous avez le plus de chance de voir : le charançon du bois adulte. De couleur brune (avec une touche de rouge) à noire, il mesure 2,5 à 5 mm de long, composé d’un grand rostre et de courtes pattes, avec un corps cylindrique. Quant à ses antennes, elles sont courtes et coudées.
Si vous voyez l’adulte chez vous, c’est qu’il y a aussi des larves cachées dans le bois. Arquée (en forme de C), blanche, avec une grosse tête munie de mandibules (qui lui permettent de forer le bois et se nourrir), la larve du charançon du bois fait 3 mm de long. Evidemment, elle n’a pas de pattes.
Le charançon du bois : repérer sa présence
Premier signe facile à constater : vos bois sont attaqués, abîmés, mangés. Comme tous les autres insectes xylophages, il mange la cellulose pour se développer, grandir. Mais ceci n’est que la conséquence de plusieurs choses, d’un environnement propice à leur vie, dont une trop grande humidité. Ainsi, faites bien attention aux meubles et plinthes dans vos caves, sous-sol, etc.
L’autre signe correspond à la fin des dégâts causés par la larve : les trous de sortie du charançon du bois adulte. En effet, après les mois passés à grignoter de l’intérieur vos meubles et structures en bois, la larve devient adulte et ce dernier sort pour s’accoupler. Vous verrez alors des trous ovales, d’un diamètre de 2 mm, accompagnés d’une vermoulure fine, granuleuse.
Le charançon du bois : traitement préventif
Le mieux étant d’anticiper et tout faire pour ne pas être infesté par les charançons du bois, nous vous conseillons d’appliquer des produits spécialement conçus pour protéger le bois comme des sprays ou huiles à badigeonner. Un traitement naturel et écologique qui ne laisse pas d’odeur agressive et rend plus beau votre bois, comme une couche de vernis.
Le charançon du bois : traitement curatif
Nous sommes ici dans le cas où le traitement préventif n’a pas été fait ou ne s’est pas avéré assez efficace. Vos charpentes ou autres sont attaqués, vous avez repéré la présence du charançon du bois et il faut réagir vite avec un traitement curatif.
Comme pour le termite de bois, le traitement curatif se décompose en plusieurs étapes :
- Bûchage : retirer les parties du bois trop abîmées et garder celles encore saines ;
- Forage : tous les 50 cm, le professionnel certifié va faire des trous dans lesquels les insecticides seront ensuite mis pour éliminer le charançon du bois ;
- Injection : à l’aide d’outils spécifiques, le produit est injecté au cœur du bois pour rentrer en profondeur et tuer les insectes ;
- Application : sur les surfaces extérieures avec un spray, un pistolet ou un pinceau pour une petite surface (voir le matériel d’application chez notre partenaire MABI), afin de compléter le traitement curatif des parties intérieures.
Le lyctus brun
Le lyctus brun vit moins longtemps que les autres insectes xylophages mais inflige les mêmes dégâts. Il faut donc savoir le reconnaître, où le trouver et comment l’éliminer avec un traitement adapté. Retrouvez tous les informations utiles ci-dessous.
Le lyctus brun : cycle de vie
De la famille des bostrichidés, le lyctus brun est une espèce de coléoptères qui vit jusqu’à un an. Il peut mourir plus tôt, en fonction des conditions de vie, de son environnement. Le lyctus brun vit bien lorsqu’il trouve des conditions proches du climat tropical : 27 degrés et 75% d’humidité. Sans oublier les qualités nutritives du bois duquel il se nourrit : si ce dernier est riche en amidon, le lyctus brun va se régaler.
Comme pour les autres insectes xylophages (termite bois, charançon du bois, petite vrillette du bois, capricorne des maisons), le cycle de vie débute avec l’œuf pondu par la femelle. Celle-ci en pond de 20 à 50 – déposés dans les fissures de bois individuellement ou par petits groupes (2 à 6) – et on compte trois générations de femelles par an. Entre 17 et 23 degrés et 40 à 60% d’humidité, elles se sentiront bien et seront très fécondes.
Après une à deux semaines d’incubation, l’œuf éclot et apparaît alors une larve. La larve du lyctus brun reste dans le bois (malheureusement, car c’est là qu’elle fera ensuite les dégâts). Puis deux semaines plus tard, la larve se transforme en nymphe.
Enfin, il devient adulte entre avril et septembre avec une espérance de vie de deux mois pour le mâle et quatre mois pour la femelle. Ces durées étant le maximum, le mâle pouvant mourir après 2-3 semaines et la femelle après 6 semaines. il sort du bois et vole pour vivre son crépuscule lorsqu’il fait chaud et privilégie donc l’été.
Le lyctus brun : d’où vient-il ?
Comme vous l’avez lu ci-dessus, il aime la chaleur et l’humidité. Il vient donc des pays au climat tropical et est arrivé chez vous lors du transport du bois. Ce qui constitue une des raisons d’acheter ce dernier pour votre maison chez un professionnel car ce dernier a pour obligation de le traiter et vérifier son état. Un professionnel doit vérifier qu’il n’y a pas de lyctus brun ou l’éliminer avant de vous vendre le bois.
Le lyctus brun : où le trouver
Pour pondre ses œufs, la femelle préfère les essences de bois feuillues, à large vaisseaux. Ainsi, il se trouve souvent dans du chêne ou du bambou et jamais dans des bois résineux comme le peuplier ou l’hêtre.
Ensuite, en termes de lieux, vous pouvez trouver le lyctus brun aussi bien dans un entrepôt qu’un musée ou, évidemment, une habitation. Une larve mesure 5 à 7 mm tandis que l’adulte ne dépasse pas les 5 mm (2mm minimum) avec une couleur brune foncée ou rousse.
Et pour être encore plus précis, voici un résumé des endroits où ils se cachent :
- Les meubles ;
- Les objets en bois ;
- Les plinthes ;
- Les lambris ;
- Les parquets ;
- Les encadrements de portes ou fenêtres.
Le lyctus brun : repérer sa présence
A l’état de larve, le lyctus brun creuse des galeries bien rondes et parallèles aux fibres du bois.
L’adulte, lui, trahit sa présence en creusant un trou de sortie, rond et d’un diamètre de 1 à 2 mm, et en laissant une fine vermoulure qui ressemble à de la farine (détail important pour faire la distinction avec la petite vrillette du bois).
Enfin, une fois sorti, le lyctus brun adulte vole et sera repéré autour des fenêtres, cherchant la chaleur du soleil.
Le lyctus brun : les dégâts et dangers
Attaquant aussi bien les charpentes, les parquets, les fenêtres, les plinthes, il inflige de sérieux dégâts à votre habitation. Et vu qu’il attaque de l’intérieur, il a hélas le temps de mettre en danger vos structures et meubles qui n’ont plus qu’une fine surface et sonnent creux…
En plus, le lyctus brun aime beaucoup de bois :
- Les essences feuillues comme le chêne, le noyer, le frêne, l’orme, le cerisier, le châtaignier, le saule ;
- Les essences tropicales riches en amidon comme le bambou, l’acacia, l’acajou, le koto, etc.
Si vous voulez être tranquilles, privilégiez les bois secs, ceux aux essences résineuses.
Le lyctus brun : traitement pour l’éliminer
Si vous avez lu nos autres pages sur le termite bois, la petite vrillette du bois ou le charançon du bois, vous devez déjà savoir comment se débarrasser du lyctus brun. Pour un traitement préventif, l’objectif est d’empêcher la femelle de pondre dans vos bois, donc vous devez leur appliquer un cirage ou vernissage.
Et pour le traitement curatif, visant à l’éliminer, nous retrouvons les étapes classiques :
- Sondage : vérifier la présence de l’insecte xylophage et en quelle profondeur ;
- Bûchage : retirer les parties abîmées de bois et conserver les saines ;
- Brossage et dépoussiérage : afin de préparer le bois au traitement, que celui-ci puisse rentrer, être absorbé ;
- Injection et pulvérisation : le produit biocide spécial est injecté à l’intérieur du bois et également appliqué en surface, permettant de tuer les larves et adultes.