La mérule pleureuse
Comment reconnaître la mérule pleureuse ?
La mérule pleureuse est un champignon surnommé le cancer du bâtiment, ce qui en dit long sur les dégâts causés et les risques pour votre maison. Champignon lignivore, c’est-à-dire qui se nourrit du bois, il est très répandue en France. Nos conseils pour reconnaître la mérule pleureuse.
Reconnaître la mérule pleureuse : origine du nom
La mérule peut être désignée par trois appellations scientifiques : Serpula lacrymans, Merulius lacrymans ou Gyrophana lacrymans. Toutes contiennent l’épithète « lacrymans » qui signifie… pleureuse.
Et ceci n’est pas un hasard. En effet, lorsque l’on regarde le champignon de la mérule pleureuse à son état de mycélium, on voit comme des larmes colorées qui en coulent. Concrètement, le centre (la partie végétative) composé d’un ensemble de filaments blancs est entouré de fines gouttelettes.
Reconnaître la mérule pleureuse : son aspect
Comme vu ci-dessus, la mérule pleureuse commence par une mousse blanche, filamenteuse et ouateuse, au début de sa croissance. Ou comme un vêtement en feutre épais et cotonneux. C’est ce qu’on appelle le mycélium, qui absorbe ensuite l’humidité environnante, attaque les meubles et structures en bois et grandit comme une toile d’araignée.
Quand il a atteint une grande taille et se retrouve réparti sur de larges surfaces, le champignon de la mérule pleureuse se transforme en carpophore. Visuellement, cela ressemble à une crêpe de couleur brune, rouille, entourée d’un contour blanchâtre.
Enfin, le champignon atteint sa phase de fructification et s’étend sur une surface allant de quelques centimètres à presque deux mètres. Il dissémine alors des spores, qui vont donner naissance à d’autres mérules. Et ce sont ses spores qui apparaissent telles des gouttes, des larmes. La mérule pleureuse a donc hérité de ce nom à cause de son développement et son apparence.
Reconnaître la mérule pleureuse : ses conditions de prolifération
Le champignon naît des conditions climatiques et la mérule pleureuse n’y déroge pas. Outre la présence de bois, qui est sa nourriture, il suffit de quelques éléments et causes pour qu’elle apparaisse chez vous :
- Plus de 22% d’humidité (ce qui trahit une présence élevée d’eau ou d’humidité dans vos boiseries) ;
- Une température située idéalement entre 20 et 26° C (possible dès 5°C) ;
- Faible luminosité ;
- Faible ventilation.
Pour éviter son apparition, veillez à ne pas cumuler ces critères. Et restez vigilant sur l’état de votre maison afin de réparer le moindre dégât dont va profiter la mérule pleureuse :
- Gouttière brisée ;
- Maçonnerie endommagée ;
- Tuile cassée…
La carte des territoires touchés par la mérule pleureuse
Rien de nouveau depuis plusieurs années sur la carte des territoires touchés par la mérule pleureuse. En effet, on retrouve toujours ce champignon lignivore dans une cinquantaine de départements français, lesquels sont majoritairement dans les régions Ouest et Nord.
Pourquoi ces deux régions en souffrent plus que les autres ? Car elles sont plus sujettes au fort taux d’humidité que les autres. Et oui, n’oubliez pas que l’humidité du bois est une des causes du développement du champignon de la mérule pleureuse. Encore une fois, si vous habitez dans un territoire concerné sur la carte de la mérule pleureuse, faites bien attention aux dégâts sur votre maison comme des tuiles cassés, un mur fissuré, une gouttière affaissée… Ce sont les portes d’entrée de l’eau, et ce qui attire ce champignon dangereux pour les habitations.
Carte des territoires touchés par la mérule pleureuse : dernière version
Si vous vivez dans un département touché (comme l’Ain), sachez qu’un arrêté préfectoral doit exister et confirmer si oui ou non votre maison est menacée par la mérule pleureuse. La carte est justement basée sur ces déclarations administratives officielles. L’arrêté préfectoral étant une action précisée dans la loi ALUR du 23 avril 2014, laquelle a ajouté des articles dans le Code de la construction et de l’habitation pour souligner l’existence de ces zones à risques.
Enfin, sachez que l’acheteur d’un bien immobilier n’a pas à connaître l’existence de cette carte du champignon de la mérule pleureuse dans la mesure où c’est une des obligations du notaire de le prévenir le cas échéant. Si la maison voulue est concernée par les risques et dégâts de la mérule pleureuse, vous en serez informé.
Les dégâts de la mérule pleureuse
Charpente, mur et parquet : la mérule pleureuse provoque des dangers importants. Sans oublier les installations sur le passage de ce champignon qui cause des dégâts sur tout, ainsi que votre santé. Plus vous lui laissez le temps de grandir, plus les dégâts seront importants. Tour d’horizon.
Dégâts de la mérule pleureuse : les situations à risque
La mérule apparaît et se développe la majeure partie du temps à cause d’un dégât des eaux. L’eau qui s’infiltre et est absorbée (ou non) va faire exploser le taux d’humidité de vos boiseries et autres structures. Ainsi, nous vous conseillons d’intervenir rapidement si vous constatez une de ces choses :
- Infiltration dans la toiture (tuile cassée) ;
- Fuite d’une canalisation (tuyau plié et ouvert) ;
- Cave humide et odorante (manque d’aération) ;
- Fissure dans le mur (maçonnerie qui bouge) ;
- Terrasse ou chape craquelée (interstices dans le béton).
Dégâts de la mérule pleureuse : les bois attaqués
Aussi appelée Serpula lacrymans, la mérule pleureuse est un champignon qui détruit particulièrement les bois résineux comme le pin, le sapin et l’épinette. Ce qui constitue un sacré problème pour les constructeurs de maison puisqu’il s’agit des bois les plus utilisés pour la structure d’une habitation.
La mérule pleureuse inflige des dégâts au bois en lui faisant perdre sa rigidité. Avec des risques énormes que vous pouvez imaginer… Un bois mal entretenu et humide sera sa cible première, et sa nourriture. Pour repérer les premiers signes de la présence de la mérule pleureuse, notez bien ces symptômes :
- Apparition d’une couleur brunâtre sur le bois nu ;
- Bois nu qui s’effrite, qui annonce les dégâts intérieurs et la cellulose mangée ;
- Boursouflures et craquelures sur un bois peint et verni.
Quels dégâts si vous n’éliminez pas la mérule pleureuse rapidement avec le bon traitement ? Poutres, charpente, plancher et boiseries qui perdent leur solidité et finissent par s’effondrer.
Dégâts de la mérule pleureuse : le mur et la chape non épargnés
A l’instar du termite bois, ce champignon s’avère redoutable car il ne recule devant rien pour se nourrir. Même si votre maison est saine et sèche, si jamais votre voisin est lui victime d’humidité, alors la mérule pleureuse sera capable de traverser vos murs et votre chape pour aller chercher l’eau chez lui. Ou inversement, venir chercher l’humidité et le bois à manger chez vous après avoir « terminé » son travail chez le voisin. Les dégâts de la mérule pleureuse s’étirent donc dans l’espace et le temps, ce champignon pouvant survivre à une période de sécheresse et grandir à nouveau dès qu’une nouvelle source d’humidité apparaît.
Dégâts de la mérule pleureuse : les fils électriques, dommage collatéral
Au mauvais endroit au mauvais moment comme l’on dit.il suffit que la mérule pleureuse naisse et grandisse à proximité de votre armoire électrique ou de gaines, et celles-ci risquent d’être sur son passage. Et de subir les dégâts habituels… En effet, les filaments du mycélium sont gorgés d’eau et, en s’enroulant autour d’eux, vont détruire les fils électriques. Avec le risque de créer un incendie.
Dégâts de la mérule pleureuse : sur votre santé
Bien qu’il soit considéré comme un champignon non infectieux et pathogène par l’Institut national de santé publique, le champignon de la mérule pleureuse peut provoquer des réactions allergiques. En effet, les quantités de spores disséminées lors sa phase de fructification peuvent jouer sur votre santé.
Les problèmes respiratoires font aussi partie des dégâts potentiels de la mérule pleureuse sur votre santé. Sinusite, bronchite, asthme sont tous des conséquences d’un environnement humide, à la fois cause (il l’attire) et conséquence (il s’accroît avec lui) de ce champignon lignivore qui apprécie et accentue les moisissures.
Les symptômes de la mérule pleureuse
Afin d’éviter un traitement (après un diagnostic professionnel), il est toujours mieux de réussir à repérer de suite la présence de la mérule pleureuse. Surtout lorsque l’on connaît les dégâts de ce champignon… Voici les symptômes, les premiers signes à repérer.
Symptômes de mérule pleureuse : un dégât des eaux
A la fois cause et symptôme, un dégât des eaux doit vous faire prendre conscience que la mérule pleureuse est peut-être déjà là. Ou si vous êtes chanceux, qu’elle le sera seulement bientôt. Alors effectuez rapidement les travaux et réparation dès que vous voyez ces premiers signes, un de ces symptômes :
- Tuiles cassées et infiltration dans la toiture ;
- Tuyau plié et fuite d’une canalisation ;
- Mur fissuré et eau qui rentre dans la structure ;
- Forte odeur d’humidité et moisissures dans une cave peu ventilée.
Symptômes de mérule pleureuse : un bois moins rigide
Forcément, quand tout l’intérieur du plancher en parquet, de la poutre, de la charpente en général est grignoté et sonne creux, le bois est moins solide. Car la mérule pleureuse est un champignon lignivore, il se nourrit de la cellulose, qui est la fibre de bois. Comme ci-dessus, petite liste pratique pour connaître les symptômes de la mérule pleureuse, vite identifier sa présence :
- Bois moins rigide, qui s’effrite (sur la charpente) ;
- Couleur brunâtre du bois nu (sur un plancher) ;
- Craquelures et boursouflures sur un bois verni et peint (comme sur les plinthes ou une cloison).
Symptômes de mérule pleureuse : son aspect
Ou plutôt devrions-nous dire ses aspects, car la mérule pleureuse est un champignon qui passe par plusieurs étapes. Et à chacune de son développement, son aspect physique, esthétique, varie. Et oui, il n’y a pas que l’odeur ou le toucher, il y aussi la vue !
Résumé utile pour ne pas rater un symptôme de la présence de la mérule pleureuse et vite lancer un traitement :
- Au début : mousse blanche cotonneuse, de filaments (appelée le mycélium) ;
- Grandissement : crêpe orangée ;
- Extension : des spores sous forme de gouttelettes apparaissent et gagnent du terrain pour coloniser d’autres endroits.
Les causes de la mérule pleureuse
Connaître les causes de la présence de la mérule pleureuse vous permettra de vite identifier sa présence, établir un diagnostic et savoir quel traitement appliquer. Le tout avant que les dégâts soient trop importants.
Causes de la mérule pleureuse : la recherche d’humidité et son développement
La mérule pleureuse passe par différentes étapes, suit un développement phase après phase, et il faut donc savoir quel est son aspect à chaque moment de sa vie. Au début, la mérule pleureuse ressemble à une sorte de mousse blanche, constituée de filaments, dont le toucher se rapproche du coton. Quelles en sont les causes ? La recherche d’humidité et son absorption pour grandir, épaissir son mycélium. Appelez un professionnel pour confirmer sa présence, ainsi que sa cause.
Ensuite, après avoir absorbé l’humidité environnante ou si le lieu n’est plus propice à son développement, la mérule pleureuse va devenir une crêpe orangée puis des spores apparaîtront autour, comme des gouttes, des larmes. Ici pour une cause différente : gagner du terrain pour trouver un nouveau lieu. On pourrait penser que comprendre la cause de la mérule pleureuse importe peu tant qu’on l’a identifié et que l’on sait comment le traiter. Mais il faut aussi être sûr de sa cause afin de prévenir un prochain développement.
Causes de la mérule pleureuse : ses conditions de vie préférées
Champignon lignivore, la mérule pleureuse peut aussi ressortir au cours d’un diagnostic dans un nouveau bâtiment. Quelle en est la cause, et comment fait-elle ? Afin d’installer une nouvelle colonisation en venant initialement d’un bâtiment voisin (la mérule pleureuse a besoin de trouver un nouvel endroit et va voyager via ses spores) ou y étant apporté par une surface infectée, comme un meuble en bois, voire des vêtements, papiers, cartons, etc. Tout ce qui contient des fibres de cellulose ou de l’humidité peut être une cause d’apparition de mérule pleureuse.
En termes de conditions climatiques, voici ses conditions idéales de prolifération :
- Taux d’humidité élevé dans les matériaux en bois ;
- Insuffisante luminosité ;
- Faible ventilation ;
- Température entre 5 et 26 degrés.
Les traitements de la mérule pleureuse
Une fois que vous avez reconnu un symptôme de la mérule pleureuse et noté son état de développement, il faut faire appel à un professionnel pour décider du meilleur traitement parmi tous les traitements existants.
Traitements de mérule pleureuse : pourquoi faire appel à un professionnel
Nous aimerions tous faire sans, pour des raisons pratiques ou financières. Mais ce n’est pas possible, les risques et dégâts sont trop grands pour votre santé et votre maison. Et votre assurance ne prendrait alors rien en charge. Le traitement de la mérule pleureuse doit être réalisé par un professionnel formé et agréé qui possède les bons équipements, les bons outils et les bons produits (naturels ou fongicides).
Reconnaître le termite bois : les dégâts causés
Pour savoir si le professionnel est légitime, regardez ses certifications. Certaines sont obligatoires, d’autres un plus. Et sur le terrain, cela se matérialisera par des compétences concrètes pour trouver les symptômes de ce champignon et savoir quel traitement appliquer :
- Contrôle de l’hygrométrie ;
- Recherche de fuite d’eau ou infiltration dans la charpente, les maçonneries ;
- Vérification de la présence de salpêtre, de remontées capillaires.
Traitements de mérule pleureuse : bien gérer l’avant pour optimiser l’après
Il n’y a pas à réfléchir ou hésiter : la déshumidification de l’air (des machines se vendent en commerce) et des composants en bois de la maison est indispensable, inévitable, avant tout traitement de mérule pleureuse. Il faut aussi penser à éviter une réinfection, ne rien oublier ou laisser qui pourrait échapper au traitement.
Même une fois la cause réparée, le symptôme disparu (odeur, allergie, etc), la mérule pleureuse représente toujours un danger pour votre santé et votre maison. Sans traitement efficace, elle restera dans vos murs, ralentira sa croissance pendant quelques temps avant de reprendre sa croissance dès que l’environnement sera à nouveau propice (humidité, etc). Un bon traitement vous débarrasse de la mérule pour plusieurs années, puis des vérifications serviront à s’assurer de sa non-présence.
Traitements de mérule pleureuse : que penser de l’ensachage, du brûlage…
Fréquemment utilisée en Allemagne ou au Danemark, l’ensachage est un traitement réservé aux petites surfaces. Consistant à étanchéiser la zone ou le meuble infesté avec une bâche et chauffer à 50 degrés pendant seize heures, l’ensachage réussit à éliminer la mérule pleureuse. Mais il peut aussi abîmer voire détruire des surfaces s’il est mal réalisé.
S’il n’est pas trop tard pour sauver votre maison, alors le professionnel choisira le traitement de mérule pleureuse le plus adapté. Avec pour conséquence de vous faire quitter votre maison afin de préserver votre santé. Et l’un des traitements utilisés peut être, en partie, le brûlage. De façon précise, à l’aide d’un chalumeau par exemple, ou plus importante, en brûlant tout le bois pourri et retiré de la maison. Cela permettra de se débarrasser du champignon en surface, avant de se pencher sur son élimination en profondeur. Pas de traitement magique mais plutôt des traitements adéquats selon les situations et parfois complémentaires.
Traitements de mérule pleureuse : pourquoi les fongicides sont nécessaires
Certaines personnes pensent (ou espèrent) que l’eau de javel ou le grattage permettra de se débarrasser de la mérule pleureuse, que cela peut faire office de traitement. Hélas, ces manipulations sont contre-productives puisqu’elles poussent le champignon à libérer davantage de spores dans l’air. Et donc à coloniser de nouveaux endroits (meubles, charpentes, parquet…). De plus, ne traiter que la surface alors qu’éliminer le danger, le dégât de la mérule pleureuse consiste à détruire le bois en profondeur, à l’intérieur, démontre son inutilité.
Ainsi, en complément d’un badigeonnage, d’un brossage et d’un brûlage en surface, il faut recourir au traitement par fongicides. Effectivement néfastes pour la santé, ces produits doivent être manipulés par un professionnel protégé, équipé et outillé puisqu’il procédera à une injection. Introduit par pression en profondeur dans vos murs et autres mobiliers touchés (charpente, parquet, plinthe, etc).
Les assurances vous aident-elles face à la mérule pleureuse ?
La position des assurances reste assez stricte sur ce sujet et il existe peu de cas où les dégâts et traitements de la mérule pleureuse sont payés par celles-ci. Sauf options ajoutées ou responsabilité du vendeur attestée. Explications.
Mérule pleureuse : la position des assurances
Soyons simples : elles ne prendront en charge que la cause d’apparition de la mérule pleureuse, pas ses conséquences ni son traitement. Ainsi, votre assurance habitation pourra vous rembourser les montants dépensés pour réparer votre dégât des eaux (infiltration par la toiture, fuite d’un tuyau, etc).
Mérule pleureuse : certains professionnels peuvent vous conseiller sur les assurances
Qu’il s’agisse d’un avocat spécialisé ou d’un expert en mérule pleureuse, ils peuvent vous confirmer vos chances de prises en charge et à quelles conditions. Un conseil vous aidera à mieux présenter votre demande. Deux facteurs sont susceptibles de faire infléchir les assurances :
- Le lien évident et prouvé entre le dégât des eaux et l’apparition de la mérule pleureuse ;
- La présence de la mérule était un vice caché par le vendeur.
En résumé, pour que votre dossier de prise en charge ait une chance, vous devez prouver que vous n’avez pas pu vous apercevoir plus tôt des dangers de la mérule pleureuse puis pris les mesures adéquates dès que possible.
Mérule pleureuse : option à ajouter à vos assurances
La carte de la mérule pleureuse vous l’a montrée : ce sont surtout le Nord et l’Ouest qui sont touchés. Ainsi, certaines assurances y proposent des options spécifiques, habituées à recevoir des dossiers de traitement de mérule pleureuse. Ces dispositifs étant au cas par cas, nous ne pouvons que vous conseiller d’appeler et demander si la mérule pleureuse est prise en charge, ses causes mais aussi ses dégâts, et si oui pour quelle option (tarif supplémentaire).
Mérule pleureuse : les assurances aiment un dossier d’achat complet
En cas de vente immobilière, une commune touchée par la présence de mérule pleureuse (zone délimitée par arrêté préfectoral) est soumise à un diagnostic obligatoire. Avec pour objectif de prévenir l’acquéreur, en annexant ledit diagnostic de mérule au Dossier de Diagnostics Techniques (DDT).
Le processus découlant de l’obligation du vendeur de prévenir sa mairie si la mérule pleureuse a attaqué sa maison, et le notaire du vendeur relayant aussi l’information à l’acheteur potentiel (Loi ALUR du 24 mars 2014). Avec un dossier complet, peu de mauvaises surprises possibles et de soucis avec vos assurances.
Autre cas : vous avez un soupçon et voulez vérifier la présence de ce champignon lignivore. Il faut alors effectuer un prélèvement sur le bâtiment et examiner l’échantillon en laboratoire. Pour être pris en compte, l’examen de mérule pleureuse doit être réalisé par un professionnel formé et disposant du matériel nécessaire, comme une caméra endoscopique allant ausculter les endroits non visibles à l’œil nu.