Déjà abordé dans notre page sur les traitements de la chenille processionnaire, le recours aux Mésanges reste une solution naturelle connue et prisée. Récemment, la mairie d’Epernon y a eu recours.
Comme l’évoquait cet article du Parisien du 28 février, la ville d’Epernon (en Eure-et-Loir) a distribué des nichoirs à ses habitants afin d’inciter les mésanges à s’y installer. En effet, ces oiseaux sont très friands des chenilles processionnaires, qui infestent ce territoire ainsi que celui voisin de l’Ile-de-France.
Dans cette commune rurale, les chenilles ont colonisé les chênes dans les parcs et jardins. Et, petit rappel des dangers de la chenille processionnaire, non seulement les arbres mais aussi les résidents et leurs animaux de compagnie sont attaqués par les poils urticants. La mairie d’Epernon a donc décidé de créer 240 nichoirs à mésanges, grâce à son service technique, et les distribuer pour lutter de façon écologique contre cet insecte dangereux.
Car les mésanges peuvent manger jusqu’à 500 chenilles par jour – en picorant et en détruisant les cocons, contribuant ainsi à l’élimination des chenilles processionnaires – et procèdent au repérage de leur futur nid pendant l’automne et l’hiver. Utiliser un prédateur naturel au bon endroit et au bon moment, voici la stratégie de la municipalité !
Les études montrent que le nombre de chenilles chute de moitié avec cette technique naturelle. Bilan l’année prochaine en vérifiant que la commune compte moins de nids de chenilles processionnaires qu’avant.