Les chenilles processionnaires sont une nouvelle espèce nuisible

Le décret n°2022-686 du 25 avril 2022 classe désormais les chenilles processionnaires comme une espèce nuisible. Dans les zones où elles sont très présentes, les préfets devront donc prendre des mesures pour lutter contre elles. Petit rappel des dangers causés, où et quand. 

 

Qu’il s’agisse d’une chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) ou du chêne (Thaumetopoea processionea), elle gagne du terrain année après année avec le réchauffement climatique. Autrefois concentrées dans le sud de la France, les chenilles processionnaires remontent de plus en plus vers le Nord et vous pouvez en croiser dans les forêts dans plein de territoires de l’Hexagone. Plus précisément de janvier à mai dans les forêts de pins et d’avril à juillet dans les forêts de chênes.

 

Un danger pour les Hommes

 

Les poils urticants des chenilles provoquent des réactions éruptions cutanées rapides et importantes jusqu’à d’autres effets encore plus graves (boutons, plaque, allergie, problème respiratoire). Ainsi, faites attention à ne pas vous approcher d’un arbre colonisé, à porter des vêtements longs et à vous laver les mains dès que vous rentrez de balade. Si jamais vous ressentez une démangeaison, lavez-vous et changez de vêtements.

 En cas de symptômes graves, appelez un médecin ou le centre antipoison de votre région voire les urgences.

Un danger pour les chiens

 

Habitué à renifler ce qui l’entoure, le chien se soumet à des risques encore plus grands que vous en exposant ses babines et sa langue aux poils urticants des chenilles processionnaires. Vu qu’un chien se gratte et se lèche souvent, l’infection va se propager rapidement et babines et langue peuvent être touchées de nécrose. 

Idem, en cas de symptômes graves, rendez-vous au plus vite dans un centre antipoison ou chez un vétérinaire. Et si c’est dans votre jardin qu’elles apparaissent, appelez un professionnel qui vous en débarrassera avec un traitement adapté.

En cas de symptômes graves, appelez un médecin ou le centre antipoison de votre région voire les urgences.

Retrouvez le décret n° 2022-686

 

Pour en savoir plus, vous pouvez lire le texte de loi ici.